Aujourd’hui, ma vie de salope

Depuis l’épidémie de covid, je suis partie m’installer dans une petite ville de Bourgogne, tout en gardant un lien fort avec Paris.

Dès lors, mon activité de salope est devenue assez souvent monotone. Les quelques pêches, ici et là, ne me rendent pas grand-chose, je suis devenue une intermittente du plaisir en quelque sorte, au coup par coup la plupart du temps.

J’ai un peu de regrets de cette vie Parisienne de l’avant covid ou l’on s’usait à avaler, recevoir, et avaler encore. Quand on avait avalé cinq ou six fois dans la journée, que l’on s’était prise des queues entre et après, on se retrouvait à reprendre souffle, reprendre forme, la bouche encore mouillée et la chatte toute dégoulinante de la dernière dose de sperme reçue.

Pourtant, je sors assez souvent en fille, mais je dois admettre que c’est souvent entre chien et loup et que ma destination reste souvent le bois ou le parking. Mais la plupart du temps, les rares voyeurs me lorgnent, me donnent parfois leur sexe à sucer. Plaisir pris, ils repartent. Parfois, je les revois un autre jour, parfois pas.

Pour éteindre mon excitation, je suis obligée de me caresser doucement seins et chatte. Mais dehors, il y a toujours la caresse de l’air, le bruit des autos, que sais-je encore. Et quand je rentre, c’est toujours la nuit, et de plus à ces heures, la ville est quasi déserte, comme abandonnée. Ma seule compagnie reste le bruit de mes talons sur le macadam.

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5 Commentaires

  1. Bonsoir
    Merci pour se beau témoignage , je suis un peu comme toi toujours en recherche de bonne bites a sucé et pour me faire baisé . Mai habitant en campagne a 50 km a ouest de Lyon très peu de bites à nous mettre sous la dent . Bonne continuation
    Bise coquine et vicieuse
    Laurie

  2. Ma chérie d’amour, je connais ça moi aussi, depuis que j’aie quittée Paris pour une petite ville de province je n’aie plus que le virtuel sur des sites comme travstichat, trav-chat, transtrav.
    Bisessssss ma toute belle

  3. Bonjour ma chérie
    Je lis que tu n’es pas la seule a franchir ce cap de te mettre au vert hors de la vie Parisienne. Un choix que je respecte et tu dois avoir tes raisons. C’est triste ton témoignage quand même car je sais que comme moi tu aimes le sexe, la bite, les exhibe et les plans Q.
    Nous sommes nées pour offrir du plaisir à tous les Mâles hein?
    Et le fait de savoir qu’il n’y en a que très peu doit être très frustrant en plus. Moi qui pensais qu’ils étaient plus chaud que sur Paris car en manque de bouche et de chatte pour assouvir leurs besoins.
    j’ai retenue cette phrase:
     » la ville est quasi déserte, comme abandonnée. Ma seule compagnie reste le bruit de mes talons sur le macadam ». ça me fiche le cafard ma grande….
    Alors courage, et va draguer sur les sites, fait quelques vidéos et essaye de sortir quand tu peux en fille (il doit faire froid en ce moment) n’oublie pas le manteau de fourrure.

    Gros bisous
    Mel la pute.

    • Bonjour Mel,
      Pour les filles, salopes, putes, peu importe comment nous nous qualifions, c’est un mode de vie ou l’on donne beaucoup de plaisir, mais on en reçois aussi énormément en retour, et c’est difficile de s’en passer.
      Dans des villes comme Le Mans, Rennes, Dijon, Lyon, ou je bouge pour mon taf, en effet les mâles sont très chauds, il y a moins de concurrence de bouches et chattes, lol.
      Mais dans les petites villes, c’est calme très rapidement en soirée, on retrouve le mec de la veille qui promène toutou, celui qui tape la discute et qui fait fuir les quelques passages de peur d’être reconnus, etc…
      Par contre de temps en temps, un client de passage s’arrête pour trouver une bonne chienne qui lui videra les couilles.

      — Je passe encore et encore sur Paris qui n’est qu’à 200 kms d’où j’habite —

      Bisous, ma belle

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